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LES FEMMES AUX MANETTES. TRES BIEN! A QUEL PRIX ?

En quelques années les femmes ont conquis de très nombreux postes - clés dans la sphère publique :

Ainsi en France Elisabeth Borne aux fonctions de premier ministre, Yael Braun Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, Anne Hidalgo, maire de Paris, Valérie Pécresse, présidente de la région Ile de France, Sophie Binet secrétaire générale de la CGT, Marylise Leon secrétaire générale de la CFDT,


A Bruxelles, grand chelem avec Ursula Van der Leyen, présidente de la Commission européenne, Roberta Metsola, présidente du Parlement européen, , Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, Margrethe Vestager Vice-présidente de la Commission en charge de la concurrence etc.


Qui aurait imaginé une telle rafale de postes de haut vol pour la gent féminine il y a encore cinq ans ?

Personne. Ceci dans un silence de plomb pour une étape majeure franchie par le plus grand mouvement social du siècle que sont l’affranchissement et l’accomplissement des femmes. Quoi de commun entre les vies de nos mères et grands- mères vouées aux taches domestiques et à l’éducation des enfants, celles de nos épouses et compagnes, les chevilles ouvrières de ce mouvement, et celles de nos filles qui combinent vie privée libre, charme, études poussées, vie professionnelle active.

La mouvance féministe et ses principales figures devraient lors des moments forts déposer les armes quelque temps, souffler, fêter les résultats, s’en réjouir publiquement. Craignent-elles un mauvais sort ou que trop de liesse dissolve les énergies ? Certes, beaucoup reste à faite en particulier sur la violence faite aux femmes, mais reconnaitre publiquement le chemin parcouru n’affaiblirait pas mais renforcerait ce mouvement par une prise conscience collective des acquis dans un contexte devenu bienveillant.

L’égalité homme- femme est une évidence chez les jeunes et beaucoup plus reconnue qu’on ne pense chez les quinquas et au-delà. Ceux-ci sont dorénavant des alliés et non des adversaires de l’égalité homme - femme. Il faut les considérer comme tel.


Les hommes ont à tort traité l’avènement des femmes à la légère : Sûrs de la solidité de leur imperium, ils ont sous-évalué la force du mouvement, se sont réjouis des avantages à tirer de la libération sexuelle, ont parié qu’il n’irait pas au-delà de la conquête de positions professionnelles subalternes.

Les conséquences sur leur propre identité n’ont pas été évaluées. Ils auraient dû redéfinir leur place et leur rôle en parallèle de la démarche des femmes. Reconnaitre une différenciation des rôles est nécessaire. Tout ne se résout pas par l’affirmation de l’égalité homme-femme. Ils ne l’ont pas fait : grosse erreur que paient leurs fils qui n’ont pas eu les repères qu’ont leurs pères. Plus de phare dans la nuit : confusion des rôles, effacement de la différenciation des sexes, rejet de l’autorité masculine et de son rôle protecteur. Tous ingrédients indispensables à la construction de personnalités fortes et équilibrées. Cet effondrement remplit les cabinets des psychiatres.



Quel gâchis dans le sillage d’une noble cause !

EB

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