QUEL SALUT POUR CANTAT ? Une réaction intéressante de Grégoire Arguillère
Merci pour cette très intéressante contribution. Quelque chose m’interpelle dans ce qui est écrit a propos du pardon, indispensable pour payer ses fautes est-il encore écrit. Mais… accorder un pardon lorsque ce dernier n’a pas été demandé de manière explicite a-t-il du sens ? je me le demande. Lorsque j'envisage la portée du pardon, qui va bien au-delà de notre compréhension “ordinaire“, je comprends peu à peu qu’il participe à un équilibre subtil dans lequel la volonté du demandeur (de se faire pardonner) est si forte qu’elle sublime toutes nos souffrances - comme si elle découlait d'un principe surnaturel, et qu’il est alors quasiment impossible de refuser ce pardon, (réconciliation universelle ?), sans se désavouer soi-même en niant notre véritable dimension, c’est à dire ce que nous sommes en réalité dans une dimension transcendantale de notre être. Bertrand Cantat a-t-il demandé ce pardon ? je n’en sais rien, mais ce dont je suis convaincu, c’est que tant qu’il ne l’aura pas fait, ce débat, qui fait écho à tant de souffrances enfouies au plus profond de notre psyché malade et hantée d’horreurs depuis la nuit des temps, ne pourra se jamais se conclure. «La dispute tourne en rond car elle est amputée d’une dimension spirituelle qui pourrait seule lui donner une issue» : je cite. Mais savons nous ce qu’est vraiment le pardon ?
GA